Fil conducteur : étymologie latine du mot désir (de-sidera ) : manque, regret ou absence de l’étoile.
RETROUVER MON ETOILE c’est-à-dire mon désir profond, mon maître intérieur, le sens de la vie, la compréhension de la souffrance et de la condition humaine. Ce désir profond dont nous avons été proches dans notre petite enfance a été recouvert par les couches de l’éducation pendant la formation de notre moi, de notre personnalité. Nous pouvons nous mettre à sa recherche consciemment, en adulte et le retrouver. La vie nous offre des situations et des relations qui nous confrontent, nous défient. Elle se sert de la souffrance comme aiguillon pour nous pousser vers la bonne direction. Encore faut-il ne pas choisir systématiquement la fuite ou l’anesthésie. C’est dans une alternance d’action, d’observation et de contemplation que s’est déroulé pour moi ce processus dont je veux témoigner.
La voie vers notre désir profond, c’est l’émotion, notre monde émotionnel.
L’émotion qui est derrière tous les conflits, qui sabote les techniques de communication.
L’émotion qui, dans le Voyage Intérieur Émotionnel (V.I.E., technique décrite dans la troisième partie) et la méthode Vittoz, peut être vécue sensoriellement et intégrée dans le conscient. L’émotion que l’on vit dans l’instant est à l’endroit précis où se trouve la porte vers le désir profond. Celui-ci nous relie aux autres, à la nature, au cosmos. L’émergence de ce désir nous situe sur une voie spirituelle même si elle ne porte pas de nom et reste hors des institutions religieuses.
Structure et contenus
L’ouvrage est divisé en trois parties
La première partie est une autobiographie sélective : j’y montre la genèse des méthodes qui seront décrites plus loin. J’y raconte des expériences et des erreurs qui m’ont marqué et ont balisé un chemin vers mes métiers ultérieurs de formateur-consultant et praticien de la méthode Vittoz .
Dans la seconde je présente les méthodes originales regroupées sous le nom de « système PÉTRIN ». Pour rendre la lecture agréable voire ludique, après un exposé assez bref, j’ai imaginé un court roman dans lequel les protagonistes affrontent des situations inconfortables et mettent ou pas en oeuvre les méthodes en question. J’ai prévu une marge dans laquelle le lecteur pourra suivre l’évolution des personnages dans les arcanes de la méthode PÉTRIN. L’approfondissement de la méthode sera traité après le « roman » sous forme de « questions-réponses ». Encore une fois pour alléger le côté didactique du propos. Une approche originale de la théorie mimétique développée par René Girard sera présentée en lien avec le système PÉTRIN.
La troisième et dernière partie est elle-même divisée en six chapitres. Le lien entre eux est la recherche intérieure, personnelle et sa mise en application dans le monde qui nous entoure et dans nos relations.
Le premier est consacré au thème des émotions et sentiments. Après un bref tour d’horizon de théories et définitions privilégiant l’approche d’Antonio Damasio, je présente le V.I.E. (Voyage Intérieur Émotionnel) qui est le coeur de la méthode PÉTRIN appliquée aux émotions et sentiments en en montrant à la fois la puissance et les limites.
Le deuxième chapitre est consacré au concept de « Garant Intérieur ». Ce concept est une ouverture à une recherche intime. Il est à la fois la « petite voix intérieure » qui nous dit si ce que nous faisons est juste ou non et la position symbolique où nous faisons vivre des valeurs humanistes et/ou spirituelles.
Dans le troisième chapitre, en m’appuyant sur les recherches de Bruno Bettelheim et Matthieu Ricard, je développe les concepts de capacité de cruauté et capacité de bienveillance caractéristiques de l’ambivalence de l’être humain. Je montre comment on peut favoriser le développement de l’une ou l’autre en affirmant ma conviction expérimentale que la bienveillance constitue le fond de l’être humain.
Le quatrième chapitre nous promène dans différentes traditions spirituelles pour repérer les formes différentes qu’épouse le garant intérieur du PÉTRIN, ce qui enrichit par la même occasion, le contenu du concept.
Dans le cinquième chapitre, en me basant sur les travaux de l’anthropologue Joseph Tainter ainsi que des chercheurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens, je défends la thèse d’un effondrement prévisible de la société telle que nous la connaissons. Je critique les espérances d’immortalité prônées par le courant « transhumaniste » en les liant à l’impossibilité de l’ego de concevoir sa propre mort.
Le dernier chapitre est le pendant constructif du précédent : j’y présente des pistes pour élaborer un programme concret d’actions capables de contribuer à construire le monde qui vient. Ces actions sont déjà en cours mais mériteraient d’être développées de façon urgente pour mettre toute les chances du côté de la pérennité de la vie humaine sur terre. J’évoque à la fois le domaine des organisations collectives où l’on peut faire du conflit une occasion de construire, et le domaine personnel avec le travail sur les émotions et une démarche intérieure.
335 p. 20 € + 6,10 € en Colissimo chez vous, ou 4,55 € en Mondial Relai pour un exemplaire. Pour plus, contacter Retrouve.
Commandes adressées à RETROUVE 5, chemin de Razisse 81120 LE TRAVET. retrouve@wanadoo.fr