Etienne Bufquin est intervenant en ATCC et réalise des formations et de l’accompagnement individuel et d’équipe. Il partage dans cette interview sa vision de l’ATCC. Vous pouvez faire appel à Etiene pour organiser une intervention dans votre structure, en nous contactant ici: contactez-nous.
conflits
FORMATION: VIVRE LE CONFLIT COMME OPPORTUNITÉ DE TRANSFORMATIONS: TOULOUSE (31)
2 journées, le week-end des 23 et 24 septembre 2023, à Toulouse (31).
Et si, contrairement à toutes nos idées préconçues, le conflit était une chance ? Une occasion de mieux se connaître soi-même, de changer notre rapport à l’autre et aux autres pour aller vers un mieux vivre ensemble. Une occasion de faire évoluer des structures de l’intérieur, en prenant appui sur des valeurs et la satisfaction des besoins du collectif et des personnes qui le composent. Pour cela, il est nécessaire d’oser entrer en conflit, avec une représentation précise de la dynamique et du potentiel constructif de celui-ci.
Cette formation est une sensibilisation à l’Approche et Transformation Constructives du Conflit (ATCC®)
Quand une opportunité se présente, considérez-la comme unique, saisissez-la et agissez !
COMPÉTENCES VISÉES
Prendre du recul par rapport à un conflit et accueillir ses réactions émotionnelles
Transformer jugement sur soi ou sur l’autre en dérangement
Oser dire et doser le dire
Revenir à l’objet du conflit pour sortir du conflit d’identité
Sortir du sentiment d’impuissance et se prémunir du risque de toute puissance en adoptant un rôle de garant
Formuler une intention constructive pour soi dans la relation à l’autre.
BÉNÉFICES ATTENDUS
Vivre des relations apaisées, denses, source d’apprentissage tant dans la vie personnelle que professionnelle, amicale, associative, de voisinage…
MÉTHODE DE FORMATION
Démarche de formation interactive : dans un cadre posé sécurisant, la formation prend appui sur les pratiques et les besoins des participant·e·s.
Les participant•e•s sont actifs les ¾ du temps. Les exercice sont des occasions d’expérimenter, jouer, oser, rire, et de construire de la confiance dans ses capacité à agir.
Un support participant·e comportant des repères conceptuels, notamment l’outil PISTES et l’hexagone des conflits, des références bibliographiques sera remis aux participant.e.s.
TARIFS
Financement personnel : 200€ TTC.
L’aspect financier ne doit pas être un frein à l’inscription. Nous contacter si besoin.
Prise en charge employeur / OPCO : 800€ TTC.
Epreuve pour l’obtention du certificat ATCC-Institut : 50€ TTC
Organisme de formation engagé dans une démarche d’accueil et d’accompagnement de chaque personne, merci de nous signaler tout besoin spécifique en terme d’aménagement.
CONDITIONS
Deux journées de 7 heures de formation : 9h-12h30 et 13h30-17h
Le week-end des 23 et 24 septembre 2023, à Toulouse (31).
216 Av de St Exupéry, 31400 Toulouse
Parking au fond de l’allée ou Bus L9 Arrêt Six Avril
Groupe de 6 à 12 personnes maximum.
INSCRIPTION
En suivant ce lien ou en contactant par mail François Vergès
A réception, un contrat ou une convention de formation vous sera adressée avec le programme détaillé de la formation.
Un contact sera pris par l’intervenant qui animera la session : François Vergès
FORMATION: VIVRE LE CONFLIT COMME OPPORTUNITÉ DE TRANSFORMATIONS – PARIS 18ème
Cette formation est une introduction à l’ATCC® : Approche et Transformation Constructives des Conflits.
Les conflits ont un coût émotionnel. Ils nous pompent de l’énergie ! Avec une posture ajustée et des outils efficaces, on peut retrouver de la puissance à agir.
Et en ressortir plus vivant !
ATCC-Institut développe depuis 30 ans cette approche, qui permet de transformer les conflits, au niveau individuel ou collectif.
Lieu: Paris, 18ème
Durée: 2 jours
Dates: Samedi 1er et Dimanche 2 juillet 2023
Formateur: Christophe Marand
Voir la présentation détaillée: Présentation
Lien d’inscription : https://tinyurl.com/yc2x8xxs
Les conflits interculturels comme voie d’accès à sa propre culture
Quelques exemples de conflits interculturels.
Au cours du bilan de la première journée d’une rencontre franco – germano – tchèque, les participants allemands font des critiques de l’animation et formulent des demandes en terme de méthode et de contenu. Les participants français, après avoir évoqué la contrainte du temps, se demandent s’il ne serait pas possible que les animateurs introduisent telle méthode de travail, s’il serait envisageable de…etc. Les participants tchèques disent qu’ils n’ont rien de spécial à dire. Une Française exprime alors qu’elle ne supporte pas cette façon de ne pas se positionner. Plus tard, une des Tchèques lui répondra qu’elle ne voit pas pourquoi elle devrait se sentir obligée de se positionner…
Dans un stage sur l’interculturel, les participants doivent construire, avec des chaises et sans parler, leur représentation du “pouvoir” . Les stagiaires français dans un enthousiasme unanime construisent une pyramide et placent quatre chaises à une assez bonne distance de la pyramide, en vis à vis. Des Sénégalais forment un cercle : une chaise est plus haute que les autres, quatre chaises sont mises de part et d’autre de la première, trois autres sont renversées. Les stagiaires français parlent de” tyrannie”, “d’oppression”, de “magie” en commentant cette figure. Les stagiaires sénégalais parle de “soumission”, “d’écrasement”, “d’instabilité”, de “distance entre les sujets et les chefs” à propos de la construction des Français !
Quand avec des assiettes on demande à des Français de construire leur représentation du groupe, ils font un cercle et hésitent à en mettre une au milieu. Les Allemands répartissent les assiettes par deux ou trois, en empilent certaines, d’autres non, avec plus ou moins de distance entre les petits groupes ainsi formés…
Quels rapports y a-t-il entre ces exercices et la réalité me direz-vous ? Que peut-on en conclure pour les rapports quotidiens ?
Si on ne prend pas garde aux conflits, ou si on les provoque, dans une rencontre interculturelle, ils vont d’abords se manifester par des “stéréotypes”, puis apparaîtront des “jugements de valeurs”. Mais tout cela cache encore en réalité des différences plus profondes.
Stéréotypes et préjugés
Le stéréotype procède par réduction d’un comportement, d’une habitude (culinaire, vestimentaire, rituelle..) d’une ou plusieurs personnes d’un groupe donné à une nationalité : les Français mangent de la baguette, les US-américains mâchent du chewing-gum à longueur de journée, les Allemands sont rigides…Ces stéréotypes en disent plus sur notre propre rapport à l’autre que sur l’autre lui-même. Car nous jugeons à partir de nos propres critères, nos propres références. En outre ils confondent nationalité et identité : chaque nationalité recouvre plusieurs identités culturelles (en France il y a des Alsaciens, Bretons, Occitans, Basques, sans compter les Polonais, les Italiens, Algériens, Marocains d’origine…). Enfin, il est nécessaire de prendre en compte qu’il y a aussi des cultures différentes selon qu’on est d’origine ouvrière ou bourgeoise, qu’on a une formation universitaire ou manuelle, qu’on est de la ville ou de la campagne.
Les préjugés procèdent de la même attitude : parce que l’étranger est noir de peau, alors il faut que je me méfie ; parce qu’il est habillé différemment de moi, qu’il mange avec ses doigts, qu’il danse et chante tard la nuit, alors je suis en insécurité. Mon dérangement peut-être légitime, il ne m’en autorise pas pour autant à dénigrer l’autre. Et très vite, comme légitimation de ces « dénigrements » apparaissent des conflits de valeurs.
Les conflits de valeurs
“Tyrannie”, “oppression”, “magie”, “soumission”, “distance”, “non-positionnement”… sont des jugements de valeurs : nous voulons exprimer par là que nous n’avons pas les mêmes références, les mêmes valeurs que les autres. Mais on peut constater que les jugements portés par les Français sur la représentation du pouvoir d’un Sénégalais – et inversement – sont finalement relativement symétriques. Mêmes difficultés entre les Allemands qui critiquent facilement les animateurs, les Français qui critiquent, mais indirectement, en louvoyant, sans confronter, et les Tchèques qui ne critiquent pas. Tous ont des valeurs différentes quant à la place de l’animateur, voire du chef. Il est donc difficile pour les Français (qui ont vécu plusieurs révolutions, coupé la tête du roi !) d’accepter que les Tchèques ne se positionnent pas par rapport aux animateurs (mais quand on a subi 50 ans de culture soviétique comment ne pas se protéger ?) Les Allemands, de leur côté, se moquent un peu de la “diplomatie” française et sont plus directs car ils ne craignent pas une montée aux enchères des conflits, eux dont l’histoire est faite de multiples négociations, d’une longue tradition du consensus (l’Allemande « fédérale » était à l’origine un ensemble de petites principautés). C’est aussi pourquoi ils peuvent concevoir un groupe sans centre ni frontières, alors que les Français, avec leur centralisme réputé, n’imaginent pas un groupe sans circonférence et sans centre, ni d’ailleurs un pouvoir qui ne soit pas pyramidal et distant Pour les Sénégalais, ce même pouvoir ne peut être que géré collectivement !
La face cachée de toute culture : les antagonismes fondamentaux
Les valeurs que sont sensées mettre en œuvre chaque culture s’articulent en fait autour d’ “antagonismes fondamentaux” (1). Quand nous Français, mettons en avant la liberté, nous partons d’une conception “individualiste” de la personne, alors que les Sénégalais ou les Kanaks vont avoir comme présupposé une conception “communautaire” de la personne : ils intègrent la contrainte communautaire comme un élément constitutif de leurs valeurs.
La vision française du groupe (un cercle avec un centre) tend à gérer la distance entre les membres et le “chef” du groupe de façon égalitaire, alors que la vision allemande met l’accent que la qualité de la relation. Il y a donc bien une problématique commune de rapport à la distance. Cet antagonisme “proximité-distance” est, comme pour tout antagonisme, composé de deux pôles qui sont comme les deux faces d’une même pièce de monnaie. On peut même dire que la face de l’un correspond à la face “cachée”, “inconsciente”, de l’autre : d’où les réactions de résistance provoquées par la confrontation interculturelle ! Car cette dernière questionne en fait notre identité : quels sont les fondements de notre identité si les autres peuvent, en toute légitimité, faire, penser, différemment de nous ?
Toutes les cultures posent les mêmes questions, mais elle apportent des réponses différentes. Les antagonismes constituent les questions, chaque pôle représentant une des deux composantes de la réponse possible. Et chaque composante va se combiner avec les pôles d’autres antagonismes pour créer un « kaléidoscope culturel ».
Repérer ses propres préférences culturelles pour apprivoiser son identité
Toute pratique “interculturelle” suppose donc un travail de repérage de ses propres préférences culturelles. C’est quand je me mets à justifier mes comportements ou modes de pensée que je dévoile, à mon corps défendant, ma propre culture. En tant qu’Occidental, j’aurai forcément des conflits avec des personnes d’une culture africaine ou asiatique parce que mes présupposés sont toujours “la liberté”, “l’individu”, “la production”, le “temps cadre” (où l’action s’inscrit dans un temps structuré), alors qu’en face on réagira à partir de “la contrainte”, du “collectif”, de la “relation”, du “temps événement” (c’est l’événement, même imprévu, qui structure le temps) etc.
Cette pratique suppose en outre un travail d’acceptation de mon « incomplétude » au niveau conscient. Sinon, le fait de rencontrer une autre conception du monde va me confronter à une crise identitaire. Le racisme va se nourrir de cette peur de la différence, où c’est la peur qui exacerbe la différence et non l’inverse. Reconnaître l’autre comme différent ne suppose pas que je doive renoncer à mon identité, mais que je doive accepter qu’il y a autant de fondements identitaires légitimes que de cultures.
À partir de cette confrontation, je vais pouvoir interroger ma culture, mon identité pour voir ce que les “préférences” des autres peuvent me révéler de moi-même, m’apporter, en quoi les pratiques qu’ils ont déduites de ces préférences, vont pouvoir diversifier, enrichir, les miennes. Et ce n’est qu’à partir de cette prise de conscience, qu’à partir de cette mise en mots des différences que je vais pouvoir négocier avec eux des pratiques communes. Ce qui rend par contre impraticable la négociation, c’est quand ce qui me différencie en apparence, mais me rapproche de l’autre en réalité, reste implicite, non-dit, refoulé !
Cette approche devrait nous permettre de relire “la déclaration universelle des droits de l’Homme”. On éviterait de tomber dans le travers du “relativisme culturel” si l’on prenait le temps de vérifier ce que chaque culture entend par “homme”, “femme”, “droit” etc…Et l’on pourrait alors comprendre ce qui, derrière une telle unité de façade, peut expliquer que des pratiques soient aussi différentes, voire contradictoires, avec l’esprit de la charte !
Hervé Ott
Formateur – consultant en « Approche et transformation constructives des conflits »
(1) cf. J. Demorgon Complexité des cultures et de l’interculturel Anthropos 1996 320 p.
On lira aussi avec beaucoup de facilité les livres de T.E Hall en commençant par “La dimension cachée” collection Point, Seuil 1971, 240 p.
Une voie d’accès à sa propre culture
Article paru dans Non-Violence Actualité – 2003 –
Formation Transformer ces conflits qui empoisonnent notre quotidien
Transformer ces conflits qui empoisonnent notre quotidien
Du vendredi 18 (18h-22h) au samedi 19 septembre 2020 (9h-17h30)
à Valence
OBJECTIFS
– Aborder la dimension émotionnelle des conflits ;
– Apprendre à s’exprimer en respectant l’autre
– S’entraîner à déjouer les processus d’exclusion dans les groupes.
CONTENUS
– Dynamique des émotions et des besoins des rôles de victime, agresseur,
partisan et garant ;
– Techniques pour prendre des décisions unanimes et non-uniformes en groupe
DEMARCHE ET METHODES
– Partir de l’expérience des participant/e-s ;
– Mettre en pratique les outils et méthodes ;
– Partager des apports conceptuels (oraux et écrits)
Formation Faire face à l’agression, la violence et l’impuissance dans les conflits 2025
La formation 2025 débutera en février. Les inscriptions sont ouvertes. Voici quelques témoignages de celles et ceux qui l’ont vécue.
Ils et elles ont dit à propos de :
La formation en A.T.C.C.®
- « cela m’a transformée et faite avancée personnellement »
- « Je suis ravie et je continue avec l’ A.T.C.C.®, heureuse d’être toujours en lien avec le réseau »
- «j’ai beaucoup de gratitude pour la formation , l’accompagnement , ce qu’ils (les formateurs-trices) m’ont permis d’apprendre »
La supervision :
- « Un point clé pour moi…. c’est le lien avec mon travail, ce que j’ai ressenti, vécu dans ma vie : ça été une révélation ! »
- « C’est la supervision qui a fait l’intérêt sur l’aspect pédagogique et que je me sens vraiment formé et qui m’a permis l’acquisition réelle de compétences »
- «Le fait qu’il y en ait (des supervisions) et la méthode pour moi c’est ça qui fait que c ‘était une « vraie » formation »
Dans la pratique professionnelle :
- « dans le milieu associatif et militant l’ A.T.C.C.® m ‘a permis de changer de posture et d’être plus constructif, de rendre des conflits moins violents »
- « On l’a mis en place dans le projet d’école et dans le travail en équipe. Avec les enfants, on accompagne dans l’expression de leurs émotions et dans les conflits qu’ils peuvent rencontrer »
- «je l’utilise d’une part dans ma pratique en tant que comédienne quand je joue des spectacles suivis de débat institutionnel… j’utilise des concepts de l’ A.T.C.C.®, dans les échanges avec les spectateurs. »
- « Dans l’organisation collective, oui je l’utilise quand il y a un conflit »
Dans la pratique personnelle
- «Ça m’aide à identifier plus vite des phénomènes émotionnels récurrents chez moi »,
- « Ça me permet d’être plus sereine dans ce qui me traverse, j’analyse ce qui se passe dans mes interactions avec les autres »
- « Concrètement PISTES est un super outil, je m’appuie dessus et ça me permet de comprendre mes fonctionnements mais aussi de les faire évoluer »
Propos recueillis par enquête téléphonique auprès des participant.e.s de 2017 et 2018
Formation La place des émotions dans les conflits
La place des émotions dans les conflits
Du 3 février 2020 à 20h30 (accueil à 18h) au 6 février à 18h30
Dans le cadre du parcours FEVE, avec Jorge Ochoa et Katia Peyre, formateurs en Approche et Transformation Constructive des Conflits (ATCC©)
Difficile de se positionner avec justesse dans un conflit sans appréhender ce qui se passe en soi : comment accueillir et identifier les émotions et les sentiments qui surviennent ? En prenant conscience des besoins et des frustrations exprimés à travers ces émotions, et des schémas habituels qui se répètent dans de nombreuses relations conflictuelles, il est alors plus facile de concentrer cette énergie pour ajuster ses réactions et répondre de façon adéquate. C’est une chance de mieux se connaître, de mieux percevoir ce qui se passe chez l’autre, de clarifier la relation et de la reconsidérer dans le respect de soi et de l’autre.
Thèmes abordés :
- Les différentes émotions et leur fonction ;
- La dynamique des besoins et de leurs frustrations ;
- Utiliser l’énergie créatrice des émotions ;
- De quoi est faite la confiance ;
- L’outil PISTES pour sortir de la violence ou de l’impuissance.
Pédagogie : 165 ou 195€ selon les revenus Pension complète : 153€
Plus d’informations et inscription sur www.feve-nv.com – 04 76 36 48 25 – feve@feve-nv.c
Formation Avocats 2020
Sortir du sentiment d’impuissance et rester garant de ses valeurs
Assumer son rôle et sa posture dans la relation au client
Prendre conscience des différentes attitudes professionnelles et émotionnelles dans le rôle d’avocat, des enjeux de besoins et de valeurs dans la relation client, et du rôle de la confiance dans une démarche de négociation.
Traverser le sentiment d’impuissance pour s’affirmer avocat-garant
S’entraîner à poser un cadre, s’y tenir et éventuellement y revenir pour habiter son rôle de garant avec l’outil PISTES